CÉLINE DAUVERGNE, STEPHANIE MOITREL, RICHARD SANDRA
BIO
On dirait ‘on’ réunit trois artistes. Céline Dauvergne et Stéphanie Moitrel collaborent depuis dix ans au sein de la compagnie L’éclaboussée implantée à Paris. Leur démarche est expérimentale. Dernièrement, elles ont chacune adapté une partition solo de Deborah Hay (dans le cadre du Solo Performance Commissioning Project). Elles développent également des résidences dans des lieux étrangers à la production artistique pour créer des œuvres chorégraphiques contextuelles (en lien avec un territoire et ses habitants).
Influencée par sa rencontre avec Dominique Dupuy, Laurence Louppe, Anna Halprin, Deborah Hay et le BMC®, Céline Dauvergne crée également Déplacement Opus 1 et 3 (une balade sonore et une pièce de groupe), Sens (un duo) et Le Précédent (un solo). Elle participe à plusieurs groupes de recherche et collabore avec des artistes tels que Stéphanie Auberville, Virginie Thomas, Mathias Poisson. Elle est assistante pour plusieurs chorégraphes et metteur en scène. Elle écrit des articles pour Sklunk et Mouvement.
Influencée par sa rencontre avec Dominique Dupuy, Laurence Louppe, Nadine Abad (inspirée de Grotowski et de Kazuo Ohno). Deborah Hay et le BMC®, Stéphanie Moitrel crée également Déplacement Opus 1 et 3, Au Fond (solo) et Le Suivant (solo). Elle est interprète pour différentes compagnies de danse et dernièrement de théâtre. Elle assiste M. Hocdet et M. Cottin. Elle participe à différents groupes de recherche comme le groupe PP créé à la suite de la venue de Deborah Hay aux Ateliers de Paris et la Old School sur une proposition de Virginie Thomas. Elle enseigne la danse à des enfants et adultes amateurs depuis 2001.
Richard Sandra se forme à l’Ecole Internationale Jacques Lecoq. Il rejoint le Collectif In Vitro pour La Noce de B. Brecht et Nous sommes seuls maintenant. Il travaille pour les metteurs en scène Mathieu Bauer, Omar Porras et Bruno Boëglin. Il a également écrit et joué dans plusieurs courts-métrages, pub et série, et travaillé pour la radio (France culture, Arte radio).
FRAME OF RESEARCH
On dirait ‘on’
On dirait ‘on’ réunit trois artistes qui tentent de s’organiser ensemble alors qu’ils n’ont pas le même langage.
‘On’ cherche à faire l’expérience du « être en train de dire » et de ce que l’acte même de la parole produit sur soi, sur l’autre et sur le groupe.
‘On’ se demande à partir de quand trois personnes apparaissent comme un ensemble.
‘On’ se pense non plus en individus, ni même en groupe, mais en relations.
‘On’ ne sait pas toujours dans quelle séquence sont les deux autres, quel projet ils mènent, quelles intentions ils ont. ‘On’ est pris entre ce qu’on veut faire, ce qu’on doit faire, ce que les autres font, ce que les autres nous imposent… ‘On’ élabore sans cesse des projets, des programmes d’activité, qu’on doit modifier, abandonner ou poursuivre.
Des situations qui confrontent le langage, outil d’expertise, de pouvoir et de savoir à l’impulsion, au doute, à l’ignorance.
Débuté en 2012, On dirait ‘on’ s’élabore collectivement, depuis l’expérience, de manière empirique. Il s’agit aujourd’hui de finaliser une forme qui rende perceptible là où nous en sommes dans notre recherche autour du corps de la voix et du langage.